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Où va ma vie?
17 novembre 2009

Quinzième épidode: quatrième opération

C'est au milieu de toutes ces questions (qui n'ont toujours pas de réponse) que je rentre à l'hôpital le dimanche soir pour être opérée le lundi matin.

Première opération prévue. Une petite opération, pas grave. Normalement je sors le mardi, voire le lundi soir. Et puis celle-ci est positive, c'est pour me donner des chances de pouvoir encore avoir des enfants. Cette opération est porteuse de tant d'espoir.

Mais j'ai peur. Retourner à l'hôpital me fait horriblement peur. Être opérée encore me terrifie. Et surtout l'anesthésie dont le réveil fût chaque fois si pénible.

J'arrive et m'installe dans ma chambre.

Ne pas penser.

Le lundi matin je dois passer parmi les premières. Lever tôt, de toute façon je ne dormais pas. Longue attente en salle de réveil, avant l'opération. Le "lit" de salle d'op sur lequel j'attends est si dur, si étroit. Je n'ose bouger, peur de tomber. J'ai froid. J'attends. Mon anesthésiste arrive et me dit que le docteur van... va arriver, je ne comprends rien. Je suis déçue car ce n'est pas le même anesthésiste que les autres fois. J'entre en salle d'op' et MON anesthésiste arrive. c'était lui le docteur van que j'avais rien compris. Je suis si heureuse de le voir, un visage ami. Je m'exclame: "Oh je suis si heureuse de vous voir, si contente que vous soyez là!". Un vrai cri du coeur, j'en ai les larmes aux yeux. Il est mon rayon de soleil.
Puis rapidement je m'endors.
Réveil pénible, évidemment. Comme une très grosse cuite.

Comme pour les autres opérations je ne me rappelle que peut de ce qui suit, trop dans les vaps. plusieurs jours dans un état second.
Ce qui est sûr c'est que la "petite opération" a mal tourné.
Mon ventre était plein d'adhérences à cause des opérations précédentes, c'est à dire que tout s'est collé ensemble, les organes, les parois...
En m'ouvrant le gynécologue a fissuré l'intestin grêle.
Je reste une semaine à l'hôpital au lieu de 24h. J'en sors avec un régime spécial sans résidus. pas de fruits, pas de légumes... en plein mois d'août alors qu'il fait si beau.
Pendant l'hospitalistaion j'ai de violent vomissements, le médecin panique. Finalement ce n'est rien, juste les antibiotiques que je ne supporte pas.

Et mon petit garçon qui ne comprends pas. "Il est méchant le docteur de garder maman à l'hôpital", "Maman, elle m'a menti, elle avait promis qu'elle rentrerait vite". C'est dur de lui expliquer qu'il y a des complications et que maman n'a pas menti, que le docteur n'est pas méchant et qu'il fait tout ce qu'il peut. C'est juste pas de chance.

Enfin voilà qui éloigne les questionnements sur la FIV, le couple... une fois de plus le physique prend le dessus. pas le temps ni la force de penser.
Il faut avancer, il faut vivre.

C'est durant cette hospitalisation que je réalise ma troisième peinture "La chute" (voir album peintures). Je me sens couler, je sens que des mains se tendent pour m'aider mais je ne parviens pas à les attraper, personne ne peut m'aider.

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